Le dernier des siens de Sibylle Grimbert
1835.
Gus, un jeune scientifique, est envoyé par le musée
d’Histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l’Europe.
Lors d’une traversée, il assiste au massacre d’une colonie de grands
pingouins et sauve l’un d’eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le
nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen
sur Terre de l’espèce. Une relation bouleversante s’instaure entre
l’homme et l’oiseau. La curiosité du chercheur et la méfiance du
pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.
À
l’heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert convoque un duo
inoubliable et réussit le tour de force de créer un personnage animal
crédible, avec son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans
jamais verser dans l’anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens
est hanté par une question aussi intime que métaphysique : que veut
dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?